MOBILISATION LE 30 MARS des professionnel·le·s de l’accueil petite enfance
Malgré la belle réussite de la mobilisation du 2 février dernier, le Gouvernement ne semble pas avoir saisi les attentes des professionnel·le·s de l’accueil petite enfance qui retournent à nouveau dans la rue l
Mobilisons nous le 30 mars
Le ministre de la Famille a annoncé que seule une minorité s’opposait à la réforme. Montrons-lui qu’il se trompe
Le 30 mars, il restera trois mois pour proposer les modifications essentielles pour que cette réforme retrouve un juste équilibre.
Fidèle à son engagement au sein du collectif « Pas de bébés à la consigne », la fédération Interco CFDT sera mobilisée dans un très grand nombre de rassemblements.
Bonjour à toutes et à tous,
En réponse à la crise sanitaire que traverse le monde et notre pays, les autorités publiques ont appelé à un certain nombre de mesures individuelles et collectives. Parmi celles-ci, un
confinement important pour éviter les contacts physiques, avec un impact très fort sur tous les travailleurs. Évidemment, l'impact n'est pas le même selon les secteurs professionnels et les
situations individuelles. Il y a ceux qui sont en première ligne, je pense aux agents des hôpitaux mais aussi des EHPAD, aux aides à domicile ainsi qu'aux travailleurs du social. Je pense aussi
aux salariés et aux agents de divers champs professionnels, qui continuent d'aller travailler, par devoir ou parce qu'ils n'ont pas le choix, parfois la peur au ventre parce que les conditions de
sécurité ne sont pas bonnes. Je pense enfin à tous les précaires qui sont, comme souvent, les premiers concernés par les pertes d'emploi, mais aussi les plus invisibles.
Cette crise bouleverse également le quotidien des militants syndicaux que nous sommes. Mais j'ai pu voir ces derniers jours une CFDT mobilisée comme jamais, à tous les étages de l'organisation.
Avec une rapidité exemplaire, chacun a interrompu son quotidien pour se mettre à disposition là où il était le plus utile. A l'écoute des travailleurs, pour répondre à leurs questions, parfois
angoissées, pour les défendre lorsque c'est nécessaire, pour les soutenir, lorsqu'ils ont besoin d'aide.
C'est aussi cela le sens de notre syndicalisme : prendre la mesure des défis à affronter et, collectivement et individuellement, prendre sa part de responsabilité, sa part de solidarité. C'est
souvent par temps de crise que se révèlent les individus et les organisations.
Aujourd'hui, je suis très fier de nous, parce que nous sommes encore une fois au rendez-vous, à notre place d'organisation syndicale. Pour cela, bravo et merci à chacune, chacun d'entre vous
!
Cette période spéciale que nous vivons ne fait que commencer, nous allons devoir tenir dans la durée. Alors restons aussi attentifs aux uns et aux autres, solidaires y compris entre nous.
Continuons de relayer la vie des travailleurs et de proposer, de nous engager pour les protéger.
Je suis persuadé que dans quelques semaines nous serons tous très heureux de nous retrouver pour travailler et militer dans des conditions plus classiques. Nous reprendrons alors le fil de
notre activité. D'ici là, courage et une pensée pour toutes et tous.
Bonne santé à toutes et tous.
Amitiés syndicales.
Laurent Berger
Motion sur la réforme des retraites
Réunis ce jour en assemblée générale des sections, les membres du conseil syndical et délégués des sections du syndicat CFDT Interco de la Gironde font part de leur indignation quant aux
violences et tentatives d’intimidation dont ont été victimes ces derniers jours des militants et salariés CFDT, du fait des positions prises par notre Confédération dans le cadre de la réforme
des retraites. La démocratie et le débat public méritent mieux que ce climat agressif marqué par un refus du dialogue et de la diversité des opinions.
Parce que le débat reste plus que jamais nécessaire, nous souhaitons cependant faire part de notre vive inquiétude quant au projet de réforme des retraites actuellement porté par le
gouvernement.
Nous restons en attente d’une réforme de justice sociale, comme demandé par la CFDT.
Nombre de nos collègues exercent quotidiennement leur activité de service public dans des conditions difficiles.
Nombre de nos collègues sont employés à temps non complet.
Nombre de nos collègues connaissent ou ont connu des débuts de carrière marqués par la précarité, des contrats courts ou contrats aidés, renouvelés au gré des besoins de leurs employeurs
publics.
Nombre de nos collègues ont dû interrompre ou freiner leur carrière pour élever leurs enfants.
Beaucoup d’entre eux sont déclarés inaptes avant d’avoir atteint l’âge du départ en retraite.
Nombre de nos collègues enfin débutent leur carrière au SMIC, ne touchent pas ou peu de primes, et restent faiblement rémunérés jusqu’au dernier jour de leur vie professionnelle.
Pour nous tous, le système actuel de retraite de la fonction publique constitue un socle minimal de droits, certes imparfait, mais qui reste une garantie de base.
Qu’en sera-t-il demain ? Nous n’en savons rien.
Nous craignons, une fois encore, que les fonctionnaires, et tout particulièrement les fonctionnaires territoriaux, ne soient les perdants de cette réforme. Après la loi de transformation de la
fonction publique qui apporte plus de reculs que d’avancées, comment croire que cette réforme ne constituera pas une nouvelle régression pour nos collègues ? Après des années de blocage du
point d’indice, comment croire que les retraites des agents publics ne seront pas sacrifiées sur l’autel de cette nouvelle réforme ?
Certes, le gouvernement semble vouloir prendre en compte la problématique des enseignants et des enseignants chercheurs, mais ils ne sont pas les seuls fonctionnaires gravement impactés par cette
réforme.
Nous avons besoin d’une réforme lisible. Or, nous ne comprenons pas en quoi le projet actuel du gouvernement est porteur de justice sociale.
Nous avons besoin que des garanties soient apportées sur la prise en compte des spécificités des salariés de notre champ professionnel, et sur le devenir de nos caisses de retraite, CNRACL et
IRCANTEC.
Nous avons besoin de confirmer à nos collègues :
Le retrait de l’âge pivot, s’il constitue certes une victoire pour la CFDT, ne doit pas masquer les combats qui restent à mener pour que la réforme des retraites soit effectivement une réforme de
justice sociale pour tous les salariés, du public comme du privé.
A Blanquefort, le 21 janvier 2020
• Quelque 700 militants syndicaux et associatifs étaient présents au lancement du tour de France du Pacte du pouvoir de vivre.
• Objectifs : décliner localement les 66 propositions du Pacte et impliquer les citoyens dans le débat.
« Nous sommes nombreux à penser qu’il faut un nouveau modèle de développement ! Ce besoin de transformation doit se faire entendre sur tout le territoire, dans les entreprises, les mairies, les
régions. C’est l’objectif de ce tour de France », lançait le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, devant les 200 militants syndicaux et associatifs réunis à Bordeaux à l’occasion du
lancement du Pacte du pouvoir de vivre. Des Charentes à la Creuse, du Limousin à la Dordogne ou depuis les Pyrénées-Atlantiques, ils étaient nombreux, le 27 novembre, à témoigner de leur
détermination et de leur engagement.
Soixante-six propositions pour un projet de société
Le 5 mars dernier, 19 organisations issues de la société civile (syndicats, associations, mutuelles, mouvements d’éducation populaire…) lancent leur Pacte du pouvoir de vivre. L’objectif est
double : répondre aux malaises qui se sont fait jour dans le pays dans les semaines précédentes et prendre en compte les enjeux sociaux, environnementaux et économiques sans avoir à faire un
choix. Ensemble, ils sont parvenus, au fil des mois, à « instaurer un rapport de force face à un gouvernement qui peine à entendre et surtout à écouter la société civile organisée », estime
Marylise Léon, la secrétaire générale adjointe de la CFDT. À la fin août, le Premier ministre a d’ailleurs reçu les initiateurs du Pacte, venus présenter huit mesures d’urgence parmi lesquelles
l’interdiction de la location de logements indignes et de passoires thermiques, l’évaluation de la toute nouvelle loi sur les 10 % les plus pauvres ou la revalorisation des minima sociaux au même
rythme que les revenus du travail. Sans répondre exhaustivement, le gouvernement propose alors un calendrier de travail associant ministres et partenaires du Pacte sur cinq grandes thématiques.
Ce travail avec les ministères a d’ores et déjà commencé. « La CFDT est présente dans chacune d’elles et pilote celle sur les maisons France Services afin de peser sur les choix gouvernementaux,
et d’aboutir à des engagements », poursuit Marylise Léon.
Mais le national ne fait pas tout. De nombreuses propositions sont déclinables localement et s’adressent aux élus et décideurs locaux. C’est dans cette optique que les signataires du Pacte ont
décidé d’amplifier la dynamique en organisant le tour de France commencé le 27 novembre, et qui se poursuivra au moins jusqu’en février 2020. « Les élections municipales vont fournir une bonne
occasion aux organisations du Pacte de se faire entendre auprès des candidats et d’agir à plusieurs pour mettre en application les mesures que nous prônons collégialement », rappelait la CFDT
dans son intervention à Liévin.
Le Pacte du pouvoir de vivre et l’intelligence collective
« Nous avons besoin de cette intelligence collective, de croiser nos regards, d’avoir une réflexion globale. Il est utile pour nous tous de travailler avec des gens compétents dans le domaine de
la fiscalité, sur le droit au travail, sur l’environnement », ont expliqué, chacun avec ses mots, les représentants des organisations membres. Eux qui alertent les pouvoirs publics depuis des
années sur la montée des inégalités, l’augmentation de la précarité, les dangers de l’injustice sociale ou l’urgence climatique veulent aujourd’hui peser dans le débat avec des propositions
concrètes. « Le Pacte permet de mobiliser les forces et savoir-faire de chacune des organisations pour peser sur les politiques publiques ! Chacun avec ses spécificités. La culture de la
négociation des uns ou celle du plaidoyer des autres. Cette diversité est une force, résume Samuel Leré, de la Fondation Nicolas Hulot pour la nature et l’homme, avant d’insister sur l’ampleur de
la dynamique. Nous sommes plusieurs millions de militants, de membres, d’adhérents, de bénévoles ou de donateurs à pouvoir agir du national au niveau local ! » « Pour cela, nous devons multiplier
les actions dans les villes et les villages, sur des sujets clairement identifiés comme sur les mobilités, plaide Laurent Berger. Agir localement permet d’entraîner les citoyens et de les
impliquer dans l’amélioration du quotidien. » Un échelon que les membres régionaux du Pacte entendent bien investir. « Nous allons monter des projets, mettre en place des groupes de travail sur
des thématiques identifiées, territoire par territoire », développe Olivier Chabot, secrétaire régional de la CFDT de Nouvelle-Aquitaine et membre du comité de pilotage à l’échelon régional. Un
travail sera aussi mené en lien avec les unions départementales.
Redonner du pouvoir aux plus fragiles, aux plus modestes
Il faut dire que les sujets ne manquent pas. « Nous portons une vision de société dans laquelle les personnes ont le pouvoir de décider et d’agir sur tous les aspects de leur vie, du contenu de
leur assiette à leur temps libre jusqu’à l’endroit où ils veulent habiter ! », précise à son tour la présidente du Secours catholique, Véronique Fayet. Car agir en faveur de la rénovation des
logements, ce n’est seulement réduire la consommation d’énergie, c’est aussi agir sur la santé et qualité de vie de ses habitants. « Ensemble, nous voulons et pouvons changer la société et rendre
le pouvoir aux plus modestes, aux plus fragiles et de redonner aux personnes accès à leurs droits. » À Bordeaux, les membres du Pacte ont montré qu’ils étaient prêts à passer aux actes.
Cette dynamique, on la retrouve 500 kilomètres plus au nord à Liévin, où la CFDT des Hauts-de-France organisait, elle aussi, sa première étape du tour de France du Pacte. « Il faut maintenant
passer du Pacte du pouvoir de vivre au pacte du pouvoir d’agir. Je vous invite à tout faire pour garder le maillot jaune », a lancé, un brin métaphorique, le secrétaire national Yvan Ricordeau
aux 500 militants syndicaux et associatifs réunis le même jour. À ses côtés, des visages connus portant des problématiques communes. « En dix ans, la France compte un million de pauvres en plus !
Le contexte est explosif. Jusqu’ici, chacun travaillait dans son coin ; le Pacte permet de sortir du cloisonnement qui n’est pas à la hauteur des crises auxquelles nous faisons face », rappelait
Christophe Robert, le délégué général de la Fondation Abbé Pierre.
Ces crises, elles sont aussi d’ordre climatique et appellent tout autant à l’urgence, a rappelé de son côté la directrice générale d’Oxfam France, Cécile Duflot. « Concernant le dérèglement
climatique, nous devons faire un choix : accepter la catastrophe ou limiter les dégâts. Le Pacte, c’est l’occasion pour des gens différents de travailler, d’avancer ensemble et de se renforcer.
Les victoires des autres [partenaires du Pacte] deviennent nos victoires. Et de plus en plus sur les sujets sur lesquels nous n’avons pas forcément d’expertise, les positions du Pacte seront nos
positions. Cela suppose de la concorde et de la confiance, ça construit de l’espoir mais cela nous donne aussi une obligation de résultat. » Une position largement partagée par la première
organisation syndicale de France, pour qui « s’allier avec des acteurs d’autres champs permet aussi au syndicalisme de peser davantage, surtout face à un gouvernement qui a lui-même des
difficultés à travailler avec d’autres ».
Le dialogue social territorial pour apporter des réponses
Face au besoin de changement qui s’est fait entendre, les organisations appellent à agir dans les territoires en développant ou concrétisant des projets qui changent le quotidien et renforcent
l’effectivité des droits, sans attendre que l’exemple vienne du niveau national. « Pour les syndicalistes, le dialogue social territorial est à même d’apporter des réponses concrètes », plaide
Yvan Ricordeau. C’est d’ailleurs ce qu’ont démontré, chacun dans son domaine, les représentants régionaux d’ATD Quart Monde, du Secours Catholique, de la Fondation Abbé Pierre, de l’Uriops (Union
régionale interfédérale des œuvres et organismes privés non lucratifs sanitaires et sociaux), de la Cimade, de la Mutualité française. Plusieurs sont intervenus dans le débat en expliquant leurs
actions de terrain, souvent en lien avec l’Union régionale CFDT des Hauts-de-France.
Sur le plan national, tous réaffirment la nécessité de développer la communication autour du Pacte afin d’atteindre un public plus large et d’y associer davantage de citoyens. « En 2020, la CFDT
va renforcer ses actions avec ses partenaires du Pacte pour créer un rapport de force favorable », a prévenu Yvan Ricordeau. « Les propositions du Pacte s’inspirent de ce qui se fait sur le
terrain, embraye Christophe Robert ; c’est aussi ce qui va donner envie de faire. Pour sa part, la Fondation Abbé Pierre a décidé de s’engager à fond dans ces batailles jusqu’en 2022. »
dblain@cfdt.fr et glefevre@cfdt.fr
:
La CFDT rejoint le collectif "Pas de Bébé à la consigne" et vous invite à nous rejoindre Jeudi 23 mai à 12h30 Place Pey-Berland (Bordeaux)
De nombreuses crèches sont d'ores et déjà portes closes.
Un préavis de grève a été déposé au niveau national, couvrant ainsi tous les agents et salariés. Mais réussir à rassembler un maximum de manifestants Place Pey-Berland aurait un impact considérable, ! alors rendez-vous à 12h30
Une réforme des modes d’accueil est annoncée par le gouvernement pour l’été 2019 alors que les conditions d'accueil n'ont cessé de se
dégrader depuis dix ans (surbooking, taux d'encadrement fréquemment non respectés, turn-over important dans les équipes, insuffisance de la formation continue, etc.), difficultés puissamment
exprimées par les professionnel.le.s et les parents à l'occasion de la mobilisation du 29 Mars 2019.
Parents, professionnel.le.s, citoyen.ne.s, prenez la parole pour une réforme qui permette de développer largement l'offre d'accueil des jeunes enfants tout en assurant sa plus ample qualité.
Qui dit « qualité » suppose :
Qui dit « qualité » engage :
La CFDT s’associe à « Pas de bébés à la consigne » pour que le gouvernement adopte, sur la base des vingt propositions de « Pas de bébés à la
consigne », des mesures concrètes qui incarnent ces critères de qualité, dans le cadre de la prochaine réforme des modes d’accueil :
Syndicat CFDT Interco 33,
8 rue Théodore Gardère CS 91372 33080 Bordeaux Cedex
Tél : 05.57.81.11.27 www.cfdt-interco33.fr
MOBILISATION DE LA CFDT
Modes d'accueil de la Petite Enfance
Rassemblement du 28 mars 2019 sous forme d'un pique-nique place Pey Berland à Bordeaux
MONTÉE DES ACTES ANTISÉMITES
La CFDT s’associe aux rassemblements du 19 février contre l’antisémitisme
La CFDT a toujours fait de la lutte contre les discriminations et du rejet du racisme et
de la xénophobie des priorités.
Elle a récemment exprimé son indignation et sa colère face à la recrudescence des
actes antisémites qui minent notre pacte républicain.
Le 19 février prochain, elle appelle donc naturellement ses militants et ses adhérents
à se joindre aux rassemblements prévus dans le cadre de "L'appel à l'union contre
l'antisémitisme" lancé par les principaux partis politiques français.
Le Secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, sera présent au
rassemblement parisien du mardi 19 février à 19 H, place de la République,
avec d’autres militants et responsables de la CFDT
Rencontre le 13 novembre avec le secrétaire général de la CFDT, Laurent BERGER, qui dresse les enjeux des élections professionnelles de la fonction publique du 6 décembre 2018.
L'action publique n'est pas un coût mais une exigence du service public, rempart aux inégalités.
Le dialogue social doit s'organiser dans un espace propice à l'engagement du plus grand nombre des acteurs ( agents et employeurs) pour le progrès social.
CFDT INTERCO 33
CS 91372
33080 BORDEAUX CEDEX
Tel 1 : 05 57 81 11 27
Tel 2 : 05 57 81 11 28
Fax : 05 57 81 11 41
Intervention de Sophie Leport