Pas partisane mais politique, tous les syndicats de la Confédération défendent tous un programme politique pour la société.
Ce programme Politique issu d'une grande négociation gagnante gagnante comme sait le faire la Cfdt s'appelle le Pacte du pouvoir de Vivre.
Cette démarche est en place de puis le 5 Mars 2019 autour de 19 organisations environnementales, de solidarité et d’éducation, mutualistes et syndicales.
Dans un contexte d'inflation continue (2022 5,2%; 2023 4,9%) la question de la rémunération demeure absente du débat d'orientation.
Fort de ce constat l'intersyndicale Nationale s'inquiète de l'absence de programmation d'une revalorisation qui permet de vivre dignement, le discours sur l'accentuation de la rémunération "au mérite" dont les contours sont une fois encore plus que discutable et ne sera pas prise en compte pour les cotisations retraites est loin de comprendre l'effondrement des rémunérations des agents publics.
Ainsi, l'intersyndicale appelle tous les fonctionnaires à faire mettre à l'agenda du gouvernement le gros mot de "né go cia tion" sur la revalorisation du point d'indice, les carrières,
pour mettre un terme à la spirale de paupérisation des fonctionnaires !
le 19 MARS
on se déclare Gréviste et
on va manifester partout !
31 octobre, Nous avions obtenu :
- pour les brigadiers chef : les mesures statutaires visant à « décontingenter » l’accès à l’échelon terminal (environ 1 500 agents)
- Directeurs de police municipale sur les grilles de la catégorie A-type : 26 points d’indice à la clef (environ 200 agents)
Mais il reste beaucoup à faire et des revendications bien plus importantes restent à faire aboutir...
Dans l’attente et pour dénoncer l’inertie des pouvoirs publics, la fédération Interco CFDT appelle les policiers municipaux et gardes champêtres à se mobiliser massivement le 3 février prochain
Si oui, elle est sortie le 14 août et
son taux est de : 8,19 %.
Si Non, vous allez l'adorer !!!
la Cfdt fonction publique a négocié une prime précarité pour tous les agents publics (fonctionnaire, CDI et CDD). Cette prime compense la perte de pouvoir d'achat sur une période de 4 ans. Donc si votre rémunération n'a pas assez évolué en 4 ans, vous avez droit à une prime en fin d'année. C'est de droit, donc camarades de la FPT, même les collectivités territoriales sont obligées de vous la verser !!!!
Attention d'une année sur l'autre on la touche ou non (et son montant varie), il faut donc vérifier chaque année !!!
Comment on sait si on va toucher une GIPA en cette fin d'année 2023 ?
Alors il vous faut votre IM (Indice Majoré) de décembre 2018 et celui de décembre 2022 puis direction le simulateur du gouvernement :
Alors à vos fiches de salaires ou appelez votre service RH.
Réforme des Greffes
1. Il n'y a pas de concertation :
c'est la Cfdt-INTERCO Justice qui a obtenu après de longs mois de demandes une rencontre ! Obtenue le 4juillet.
2. la Cfdt-INTERCO JUSTICE vous a informé sur les grilles en projet :
La Cfdt prend toujours ses responsabilités pour rendre compte et représenter véritablement les agents !
Le 12 Juillet 2023 Réunion :
C'est donc qu' il n'y pas de concertation en cours... Pour info, 8 jours avant,
nous n'avions pas eu
ni de convocation
ni d'ordre du jour :
C'est donc une belle concertation qui s'annonce !
La Cfdt-INTERCO JUSTICE demande l'ouverture de négociations pour les métiers de GREFFE pour tous les métiers (communs ou spécifiques) qu'ils soient en gestion SG ou DSJ.
Manifestation du 6 octobre 2022 :
La mobilisation des agents des crèches publiques girondines, des agents techniques des écoles (ATSEM, adjoint technique) et des animateurs pour faire entendre que les plus jeunes méritent du professionnalisme.
• Quelque 700 militants syndicaux et associatifs étaient présents au lancement du tour de France du Pacte du pouvoir de vivre.
• Objectifs : décliner localement les 66 propositions du Pacte et impliquer les citoyens dans le débat.
« Nous sommes nombreux à penser qu’il faut un nouveau modèle de développement ! Ce besoin de transformation doit se faire entendre sur tout le territoire, dans les
entreprises, les mairies, les régions. C’est l’objectif de ce tour de France », lançait le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, devant les 200 militants syndicaux et associatifs réunis
à Bordeaux à l’occasion du lancement du Pacte du pouvoir de vivre. Des Charentes à la Creuse, du Limousin à la Dordogne ou depuis les Pyrénées-Atlantiques, ils étaient nombreux, le 27 novembre, à
témoigner de leur détermination et de leur engagement.
Soixante-six propositions pour un projet de société
Le 5 mars dernier, 19 organisations issues de la société civile (syndicats, associations, mutuelles, mouvements d’éducation populaire…) lancent leur Pacte du pouvoir
de vivre. L’objectif est double : répondre aux malaises qui se sont fait jour dans le pays dans les semaines précédentes et prendre en compte les enjeux sociaux, environnementaux et économiques
sans avoir à faire un choix. Ensemble, ils sont parvenus, au fil des mois, à « instaurer un rapport de force face à un gouvernement qui peine à entendre et surtout à écouter la société civile
organisée », estime Marylise Léon, la secrétaire générale adjointe de la CFDT. À la fin août, le Premier ministre a d’ailleurs reçu les initiateurs du Pacte, venus présenter huit mesures
d’urgence parmi lesquelles l’interdiction de la location de logements indignes et de passoires thermiques, l’évaluation de la toute nouvelle loi sur les 10 % les plus pauvres ou la revalorisation
des minima sociaux au même rythme que les revenus du travail. Sans répondre exhaustivement, le gouvernement propose alors un calendrier de travail associant ministres et partenaires du Pacte sur
cinq grandes thématiques. Ce travail avec les ministères a d’ores et déjà commencé. « La CFDT est présente dans chacune d’elles et pilote celle sur les maisons France Services afin de peser sur
les choix gouvernementaux, et d’aboutir à des engagements », poursuit Marylise Léon.
Mais le national ne fait pas tout. De nombreuses propositions sont déclinables localement et s’adressent aux élus et décideurs locaux. C’est dans cette optique que
les signataires du Pacte ont décidé d’amplifier la dynamique en organisant le tour de France commencé le 27 novembre, et qui se poursuivra au moins jusqu’en février 2020. « Les élections
municipales vont fournir une bonne occasion aux organisations du Pacte de se faire entendre auprès des candidats et d’agir à plusieurs pour mettre en application les mesures que nous prônons
collégialement », rappelait la CFDT dans son intervention à Liévin.
Le Pacte du pouvoir de vivre et l’intelligence collective
« Nous avons besoin de cette intelligence collective, de croiser nos regards, d’avoir une réflexion globale. Il est utile pour nous tous de travailler avec des gens
compétents dans le domaine de la fiscalité, sur le droit au travail, sur l’environnement », ont expliqué, chacun avec ses mots, les représentants des organisations membres. Eux qui alertent les
pouvoirs publics depuis des années sur la montée des inégalités, l’augmentation de la précarité, les dangers de l’injustice sociale ou l’urgence climatique veulent aujourd’hui peser dans le débat
avec des propositions concrètes. « Le Pacte permet de mobiliser les forces et savoir-faire de chacune des organisations pour peser sur les politiques publiques ! Chacun avec ses spécificités. La
culture de la négociation des uns ou celle du plaidoyer des autres. Cette diversité est une force, résume Samuel Leré, de la Fondation Nicolas Hulot pour la nature et l’homme, avant d’insister
sur l’ampleur de la dynamique. Nous sommes plusieurs millions de militants, de membres, d’adhérents, de bénévoles ou de donateurs à pouvoir agir du national au niveau local ! » « Pour cela, nous
devons multiplier les actions dans les villes et les villages, sur des sujets clairement identifiés comme sur les mobilités, plaide Laurent Berger. Agir localement permet d’entraîner les citoyens
et de les impliquer dans l’amélioration du quotidien. » Un échelon que les membres régionaux du Pacte entendent bien investir. « Nous allons monter des projets, mettre en place des groupes de
travail sur des thématiques identifiées, territoire par territoire », développe Olivier Chabot, secrétaire régional de la CFDT de Nouvelle-Aquitaine et membre du comité de pilotage à l’échelon
régional. Un travail sera aussi mené en lien avec les unions départementales.
Redonner du pouvoir aux plus fragiles, aux plus modestes
Il faut dire que les sujets ne manquent pas. « Nous portons une vision de société dans laquelle les personnes ont le pouvoir de décider et d’agir sur tous les
aspects de leur vie, du contenu de leur assiette à leur temps libre jusqu’à l’endroit où ils veulent habiter ! », précise à son tour la présidente du Secours catholique, Véronique Fayet. Car agir
en faveur de la rénovation des logements, ce n’est seulement réduire la consommation d’énergie, c’est aussi agir sur la santé et qualité de vie de ses habitants. « Ensemble, nous voulons et
pouvons changer la société et rendre le pouvoir aux plus modestes, aux plus fragiles et de redonner aux personnes accès à leurs droits. » À Bordeaux, les membres du Pacte ont montré qu’ils
étaient prêts à passer aux actes.
Cette dynamique, on la retrouve 500 kilomètres plus au nord à Liévin, où la CFDT des Hauts-de-France organisait, elle aussi, sa première étape du tour de France du
Pacte. « Il faut maintenant passer du Pacte du pouvoir de vivre au pacte du pouvoir d’agir. Je vous invite à tout faire pour garder le maillot jaune », a lancé, un brin métaphorique, le
secrétaire national Yvan Ricordeau aux 500 militants syndicaux et associatifs réunis le même jour. À ses côtés, des visages connus portant des problématiques communes. « En dix ans, la France
compte un million de pauvres en plus ! Le contexte est explosif. Jusqu’ici, chacun travaillait dans son coin ; le Pacte permet de sortir du cloisonnement qui n’est pas à la hauteur des crises
auxquelles nous faisons face », rappelait Christophe Robert, le délégué général de la Fondation Abbé Pierre.
Ces crises, elles sont aussi d’ordre climatique et appellent tout autant à l’urgence, a rappelé de son côté la directrice générale d’Oxfam France, Cécile Duflot. «
Concernant le dérèglement climatique, nous devons faire un choix : accepter la catastrophe ou limiter les dégâts. Le Pacte, c’est l’occasion pour des gens différents de travailler, d’avancer
ensemble et de se renforcer. Les victoires des autres [partenaires du Pacte] deviennent nos victoires. Et de plus en plus sur les sujets sur lesquels nous n’avons pas forcément d’expertise, les
positions du Pacte seront nos positions. Cela suppose de la concorde et de la confiance, ça construit de l’espoir mais cela nous donne aussi une obligation de résultat. » Une position largement
partagée par la première organisation syndicale de France, pour qui « s’allier avec des acteurs d’autres champs permet aussi au syndicalisme de peser davantage, surtout face à un gouvernement qui
a lui-même des difficultés à travailler avec d’autres ».
Le dialogue social territorial pour apporter des réponses
Face au besoin de changement qui s’est fait entendre, les organisations appellent à agir dans les territoires en développant ou concrétisant des projets qui changent
le quotidien et renforcent l’effectivité des droits, sans attendre que l’exemple vienne du niveau national. « Pour les syndicalistes, le dialogue social territorial est à même d’apporter des
réponses concrètes », plaide Yvan Ricordeau. C’est d’ailleurs ce qu’ont démontré, chacun dans son domaine, les représentants régionaux d’ATD Quart Monde, du Secours Catholique, de la Fondation
Abbé Pierre, de l’Uriops (Union régionale interfédérale des œuvres et organismes privés non lucratifs sanitaires et sociaux), de la Cimade, de la Mutualité française. Plusieurs sont intervenus
dans le débat en expliquant leurs actions de terrain, souvent en lien avec l’Union régionale CFDT des Hauts-de-France.
Sur le plan national, tous réaffirment la nécessité de développer la communication autour du Pacte afin d’atteindre un public plus large et d’y associer davantage de
citoyens. « En 2020, la CFDT va renforcer ses actions avec ses partenaires du Pacte pour créer un rapport de force favorable », a prévenu Yvan Ricordeau. « Les propositions du Pacte s’inspirent
de ce qui se fait sur le terrain, embraye Christophe Robert ; c’est aussi ce qui va donner envie de faire. Pour sa part, la Fondation Abbé Pierre a décidé de s’engager à fond dans ces batailles
jusqu’en 2022. »
dblain@cfdt.fr et glefevre@cfdt.fr